Du pain confiné
Personne ne s’y attendait, hein ? A cette période étrange…
Nous n’imaginions pas l’utilité particulière de notre Roulangerie en ces temps de confinement. Dès la construction de notre fournil mobile, nous avions envie d’autonomie (pouvoir produire du pain par nous même, sans machines importées, sans électricité, où nous le souhaitions), nous avions envie d’écologie en réduisant les distances entre producteurs et consommateurs, en ajustant la quantité au plus près et éviter le gâchis ou en décidant de nous approvisionner en circuit-court (bon, ok : les graines de courges viennent d’Italie, mais c’est tout !) Et nous avions envie de sens politique : que mangeons-nous ? où le trouvons-nous ? qui le produit ? pourquoi ? A quel prix ? Discutons-en !
Bah le moins qu’on puisse dire, c’est que toutes ces questions sont au cœur de l’actualité. Cela nous conforte dans nos choix et nos envies, ça nous donne envie de songer à l’après.
Quand ces nouvelles manières de se déplacer, produire et consommer seront devenues habituelles, nous aurons besoin d’être encore plus ambitieux : comment faire sans pétrole ? quelle autonomie alimentaire ?
Entre deux pétrissées, nous en parlons, nous y pensons : le monde d’après ne pourra être que plus respectueux et plus cohérent et nous nous devrons toutes et tous mettre la main à la pâte.
Quelques photos au plus près… comme confinées.
1 commentaire
Camille · 12 avril 2020 à 19 h 21 min
Quoi ? Les graines de courges viennent d’Italie ? Coronavision ?